Des chercheurs de l’université Rennes 1 et le groupement d’Intérêt scientifique marsoin ont effectué une étude sur l’efficacité des mesures Hadopi.
D’après les auteurs de l’étude réalisée sur un échantillon de 2 000 individus en Bretagne,Hadopi pourrait même produire un effet inverse à celui escompté, les pirates sont plus nombreux (+3%) depuis le vote d’Hadopi
L’étude signale que les pirates sont pour la moitié d’entre eux des acheteurs de biens numériques. Ce n’est d’ailleurs plus à démontrer tout ce qui est piraté cartonne au box office que ce soit pour la musique, les films, les logiciels, d’après l’étude un tiers a renoncé à toute forme de piratage numérique,les autres se sont tournés vers des pratiques alternatives de piratage, streaming et hébergements sécurisés.
Il en est que 47% des pirates sont acheteurs de biens numériques la moitié des acheteurs de vidéo/audio sur les plates-formes légales appartiennent à la catégorie des pirates, les internautes ne modifieront pas pas leur comportement d’achat ou d’utilisation, la loi conçue pour soutenir les industries dites culturelles pourrait en coupant internet aux utilisateurs de Peer-to-Peer, éliminer 27% des acheteurs de vidéo et de musique sur Internet, ce qui implique beaucoup de changements pour ces éditeurs .

De plus il en ressort que couper la connexion Internet des utilisateurs de réseau Peer-to-Peer pourrait potentiellement réduire la taille du marché des contenus numériques de 27%. Une extension de la loi Hadopi à toutes les formes de piratage numérique exclurait du marché potentiellement la moitié des acheteurs de contenus culturels numériques.