Neutrinos plus rapides que la lumière : Nouvelle expérience

29/10/2011 à 17h42, Auteur : rédac-rss // Actualités-vie pratique

D’après la presse nationale et internationale, il y aurait une autre expérience sur les neutrinos, particules qui peuvent bien dépasser la vitesse de la lumière. D’après le buzz international, un responsable, d’un labo aurait divulgué l’information, et ce serait le CERN qui serait sur les rails.

C’est reparti pour le boson de Higgs et nos cher petits neutrinos à la vitesse supraluminique.

Voila ce que cela peut donner :

Mais on oublie aussi de parler du CERN, et la c’est presque un roman de Dan Brown, car il n’oublions pas que si il y a accélération il doit y avoir décélération des particules et la...

Le CERN est champion de l’accélération, mais aussi de la…décélération. 
 
Ceci mérite une explication.
Accélération.
Les accélérateurs ont été inventés pour produire des particules énergétiques permettant de sonder la structure du noyau des atomes. 
Depuis, ils ont été utilisés pour explorer divers aspects de la physique des particules. Leur fonction est d’accélérer des faisceaux de particules pour en augmenter l’énergie, au moyen de champs électriques, et de guider et de focaliser ces faisceaux, au moyen de champs magnétiques.
 
Un accélérateur peut être en forme d’anneau (accélérateur circulaire), ou en ligne droite (accélérateur linéaire). Dans le premier cas, les faisceaux circulent en boucle, dans le deuxième, ils vont d’une extrémité à l’autre. 
Plusieurs accélérateurs d’énergie croissante peuvent être reliés, de façon à former une chaîne : c’est le cas du complexe d’accélérateurs du CERN.
 
Les principales composantes d’un accélérateur sont :
les cavités radiofréquence (RF) et les champs électriques, qui accélèrent le faisceau de particules. 
Les cavités RF sont situées à des points précis, le long du tube de faisceau. Chaque fois qu’un faisceau traverse le champ électrique à l’intérieur d’une cavité RF, une partie de l’énergie de l’onde radio est transmise aux particules ;
la chambre à vide, un tube de métal également appelé tube de faisceau, dans lequel circule le faisceau de particules. 
Ce tube est placé sous un vide très poussé, appelé ultravide, afin de réduire la quantité de gaz présent et ainsi éviter des collisions entre les molécules de gaz et les particules du faisceau ;
les aimants, qui sont de plusieurs types et remplissent des fonctions différentes. Les aimants dipoles, par exemple, sont généralement utilisés pour courber la trajectoire des particules. Plus une particule est énergétique, plus le champ magnétique servant à courber sa trajectoire doit être puissant. Les aimants quadripolaires sont utilisés pour focaliser un faisceau, rapprochant ainsi toutes les particules entre elles, tout comme des lentilles servent à focaliser un faisceau de lumière.
Les collisions à l’intérieur d’un accélérateur peuvent se produire soit entre un faisceau et une cible fixe, soit entre deux faisceaux. 
 
mais on peut aussi décélerer.
Des détecteurs de particules sont placés autour du point de collision et enregistrent les événements, révélant les particules qui émergent des collisions.
Le Laboratoire vient de lancer le projet ELENA, l’anneau d’antiprotons de basse énergie, qui va permettre d’améliorer l’étude de l’antimatière. ELENA, qui sera mis en service en 2016, est une nouvelle boucle de décélération qui va compléter le Décélérateur d’antiprotons actuellement en service. L’objectif est d’augmenter la production d’antiprotons de basse énergie. 
Le décélérateur d’antiprotons alimente plusieurs expériences sur l’antimatière ; elles fabriquent par exemple de l’antihydrogène pour l’étudier et le comparer à l’hydrogène. 
Ces expériences tentent entre autres de comprendre le mystère de la disparition de l’antimatière.
 
Les six expériences, voir l’article sur la dernière, du LHC sont toutes des collaborations internationales réunissant des scientifiques d’instituts du monde entier. » Chaque expérience est différente et caractérisée par son détecteur de particules.
 
Les deux plus grandes expériences, ATLAS et CMS, sont équipées de détecteurs polyvalents destinés à analyser la myriade de particules produites lors les collisions dans l’accélérateur, et ainsi étudier les aspects les plus divers de la physique. Ces deux détecteurs conçus de manière indépendante permettent de recouper les informations en cas de découverte.
Deux expériences de taille moyenne, ALICE et LHCb, sont équipées de détecteurs spécialisés et analyseront des phénomènes spécifiques lors des collisions dans le LHC.
 
Deux autres expériences, de taille nettement plus petite, TOTEM et LHCf, étudieront les hadrons qui échappent de justesse à une collision frontale. En effet, lorsque deux faisceaux circulant en sens inverse atteignent le point de collision, seules quelques particules s’entrechoquent. D’autres se frôlent, alors que la grande majorité continue sa route sans rencontrer d’autres particules. Celles qui ne font que s’effleurer sont très légèrement déviées de la trajectoire du faisceau : ce sont les « particules à petits angles », analysées par TOTEM et LHCf.
 
Les détecteurs ATLAS, CMS, ALICE et LHCb sont installés à l’intérieur de quatre énormes cavernes situées le long de l’anneau du LHC. Les détecteurs de l’expérience TOTEM sont situés près du détecteur CMS, et ceux de l’expérience LHCf près du détecteur ATLAS.
 
 
Source CERN
 

Répondre à cet article