Placement sécurisé

14/12/2009 à 08h19, Auteur : rédac-rss // Immobilier-Habitat-Travaux

Le placement immobilier est la sécurité contre la crise, a déclaré Jean Perrin, président de l’Union nationale de la propriété immobilière UNPI

 

 

A l’occasion de la Journée internationale de la propriété, ce vendredi, le président de l’Union nationale de la propriété immobilière, Jean Perrin, a affirmé que le placement immobilier restait la meilleure sécurité financière en temps de crise. Il a également dénoncé la lourdeur des impôts ne permettant pas aux bailleurs de baisser les prix des loyers.L’investissement dans la pierre reste une sécurité financière. « L’état des finances publiques en France est tel que les pouvoirs publics, et notamment les collectivités territoriales, seront amenés à réduire dans les années à venir le financement direct des logements sociaux » . Le placement immobilier reste selon lui « la meilleure sécurité contre la crise financière ».

Prenant la défense des bailleurs, Jean Perrin a estimé que « ce qu’il faudrait que l’opinion publique comprenne, c’est qu’il y a un fossé entre le loyer brut versé par le locataire et le loyer net qui restera finalement au bailleur, après paiement de tous les impôts. La rentabilité nette après impôts ne dépasse pas généralement 2%, pour un bailleur soumis à l’ISF qui loue un logement ancien », indique le président de l’UNPI. « Si les impôts baissaient, les loyers pourraient baisser aussi ».

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4 Messages de forum

  • Placement sécurisé 26 janvier 2011 19:39, par MANU7681

    Et en cas de banqueroute de l’Etat, l’immobilier irait-il plutôt à la hausse ou à la baisse ?

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    • Placement sécurisé 28 janvier 2011 19:14, par rédac-rss

      En réponse je dirais que personne n’a la science infuse, mais si l’état est en banqueroute, gageons qu’il aura mieux à faire que de s’occuper d’immobilier. Donc ,on peut penser que l’état se désengagera de certain biens immobiliers et lachera la bride sur les projets de population en milieu rural ou de logements sociaux, car ne l’oublions pas c’est l’état qui participe d’une manière ou d’une autre, nous reviendrons de fait à la loi de l’offre et de la demande et la ceux qui ont le plus d’argent feront des offres plus intéressantes. mais j’oubliais c’est déja le cas , sachez que les stats de l’insee montrent qu’en 20 ans il y a eu une progression de la construction de 2% en moyenne chaque année. personnellement je ne pense pas que que si il y a déroute, il y y aura une répercution directe sur l’immobilier, comment le savoir ?

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      • Placement sécurisé 29 janvier 2011 11:56, par MANU7681

        Personnellement, je pense qu’à l’heure actuelle, nous sommes dans une grosse bulle immobilière. En effet, quand on voit qu’un salarié comme moi, en CDI, travaillant depuis 9 ans, ne gagne pas plus de 1650€ par moi pour vivre, et bien il devient impossible d’acheter un appartement F2 à 100000€ en ville.

        Et je pense aussi que si on ne respecte pas l’accord que la France à signée avec Bruxelles, à savoir de trouver 65 milliards d’ici 2013 (et je suis certain qu’on ne le tiendra pas), on peut être pratiquement sûr que la France va droit vers la rigueur digne de la Grèce et de l’Irlande. Je dirais même que ce sera pire, car le pourcentage du PIB au sein de l’UE est bien plus élevé que ces 2 pays. Et vu que les taux d’emprunts augmentent, mathématiquement les prix de l’immobilier vont reculer.

        Bref, si la France tombe dans l’austérité, avec un taux de chômage élevé, l’immobilier sera obligé de descendre d’au moins 20 à 30%. D’ailleurs, en Espagne, les prix ont déjà chuté de 20%.

        Merci de nous faire de bonnes études sur ce sujet, car moi, de toute façon, j’essaierais d’attendre le plus longtemps possible avant d’acheter car le risque de voir l’immobilier chuter est très élevé à mes yeux.

        MERCI DE M’AVOIR LU

        un citoyen lambda de FRANCE

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        • Placement sécurisé 1er février 2011 07:07, par rédac-rss

          effectivement, en réponse je dirais que l’immobilier n’a jamais été aussi haut et la demande aussi forte, sauf que ce n’est plus fait pour le travailleur mais pour l’investisseur. aujourd’hui un f2 dans une grande ville, vendu avec parking sos terrain,balcon, situé sur une artère passante, mais pas bruyante, le tram a proximité ; coute plutot 150 000 €.

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