C’est une information que les opérateurs ne communiquent jamais, ils ont trop peur des incidences boursières si elles ont lieu, et c’est plutôt leur belle image qui risque d’être écornnée.

Une erreur de manipulation à fait publier par l’arcep une grosse erreur. L’autorité a oublié de purger un document, relatant les taux de « churn », autrement dit de désabonnement, des opérateurs haut débit.

A l’exception de Free, tous les FAI affichent des taux de désabonnement assez conséquents. Bouygues annonçait par exemple récemment avoir franchi le seuil des 500 000 Bbox activées, et paraissait en bonne forme sur le marché avec son offre quadruple-play. En revanche, le FAI affiche un taux de désabonnement de 4,43% sur le quatrième trimestre 2009. Un chiffre qui parait non-négligeable sur une faible base installée.

Même refrain pour Orange. Si l’opérateur historique a annoncé des performances commerciales excellentes, son taux de désabonnement est de 3,08%, sur la même période. Pour SFR, qui a également enregistré de très bons chiffres de recrutement, ce chiffre est de 3,85%.

Free est un cas à part. Car depuis le rachat d’Alice, le taux de désabonnement est très élevé. Sans prendre en compte ces derniers, le taux de désabonnement des seules activités de Free est de 1,92% sur le dernier trimestre 2009. Mais de seulement 1% sur l’ensemble de l’année dernière.