Suite à l’apéro géant à Nantes et du décès d’un homme de 21 ans tombé accidentellement d’un pont en participant à l’apéro géant Facebook,les autorités semblent désormais opter massivement pour l’interdiction. Tombé d’un pont sur la tête alors qu’il avait plus de 2 grammes d’alcool par litre de sang Le jeune homme décédé en fin de matinée jeudi. Même si cet incident est en marge du rassemblement organisé via Facebook, il n’empêche pas les pouvoirs publics de réflechir à un encadrement plus strict de ces rendez-vous mais pour l’instant c’est l’interdiction.

Jusqu’à présent démunies sur la conduite à tenir face aux "apéros Facebook", les services publics vont se durcir et prendre des mesures soit d’interdiction soit de surveillance poussée. C’est l’effet de mode pour ces fêtes en plein air, plutôt alcoolisées et sans organisateur identifié, la multiplication de ces évennements, et la mort du jeune homme de Nantes .
C’es le cas pour Aubenas, ou un de ces apéros avait été programmé et a été interdit. Tout comme l’avait été, celui de Montpellier ou 12000personnes s’étaient réunies malgré l’interdiction sans provoquer toutefois d’ incident grave, mais c’est juste la pluis et l’organisation d’une grosse manifestation "le FISE", qui a surement aidé au bon déroulement, les services d’ordre etant déja mobilisés, il n’ont eu qu’a surveiller.
 

A Aubenas, c’est un dispositif policier musclé qui attendait les participants. Résultat les quelques dizaines de particiapants démunis face à de très nombreux policiers,N’ont pas sorti leur bouteilles car un arrêté préfectoral l’interdisait. Pareil pour samedi soir à Annecy sur les rives du lac, il a lui aussi été interdit.Le maire de Toulouse, a demandé au préfet de Haute-Garonne d’interdire l’apéritif prévu le 26 juin sur la place du Capitole, ou il était attendu 16.000 personnes.
 

L’organisateur de l’apéritif du Mans prévu samedi, qui a été identifié, prie ainsi instamment les plus de 5000 personnes inscrites de ne pas venir. "On a été convoqué au commissariat et on risque gros, très gros, nous sommes jeunes et on risque de payer une trés forte amende", écrit-il sur Facebook.
Et pour interdire le premier apéritif parisien, prévu le 23 mai sur le Champ-de-Mars, la préfecture de police de Paris a contacté l’organisateur sur Facebook et créé sa propre page pour rappeler les risques encourus par les organisateurs et les participants. Le rassemblement a été annulé.
L’organisation de manifestations illicites est passible de six mois de prison.

Ces apéros géants qui se multiplient, sont possibles grâce à internet et au réseau social Facebook. Ces rassemblements ne sont pas déclarés et ne sont pas toujours organisés par des personnes indentifiées, mais plutôt grace à la viralité des réseaux sociaux. C’est ce qui remplace les free parties et les rave parties qui dans les années 1990, étaient crées par des anonymes, et les informations sur les lieux de rendez-vous étaient par contre diffusées au dernier moment.