Deezer devient payant

8/06/2011 à 06h06, Auteur : rédac-rss // Sorties-Loisirs-Culture

 La fin de la musique gratuite sur Deezer.

L’annonce des changements des limitations pour son offre gratuite d’écoute de musique en ligne vient d’être annoncée par communiqué.
Avec l’annonce de la nouvelle version de son site, Deezer annonce un choix qui ne va pas plaire a beaucoup d’utilisateurs. Son concurrent suédois Spotify,avait déja enfoncé le clou, deezer décide de limiter son offre gratuite. 
L’ offre basée sur la diffusion régulière de messages publicitaires entre les morceaux, a donc vécu, elle est remplacée par une formule gratuite limitée à 5 heures par mois, l’écoute illimitée n’est donc désormais plus possible. L’offre gratuite de Deezer se restreint désormais à 5 heures par mois. Une approche différente de Spotify, qui propose 10 heures d’écoutes par mois, mais où il est impossible d’écouter plus de 5 fois le même titre.
On retrouve les mêmes arguments : "mettre en cohérence l’accès libre à la musique et une meilleure rémunération des artistes". Deezer en profite donc pour promouvoir ses offres payantes "à partir de 4,99 ? /mois", et espère que les utilisateurs de la formule gratuite basculent en masse vers ces dernières.
 
Les offres Premium (payantes) de Deezer
Deezer revendique 1,2 million d’utilisateurs payants sur 20 millions d’utilisateurs. 
Un chiffre un peu faussé par le fait que pour sa prise de participation au sein de Deezer, Orange avait proposé des abonnements Premium en tant qu’option "gratuite" dans certains de ses forfaits téléphoniques. L’offre Deezer est aussi proposée dans l’ensemble des forfaits ADSL et Mobile d’Orange.
Reste que si cette mesure satisfait plus ou moins les maisons de disques (certaines militent fortement pour une limitation à 5 écoutes maximum par morceau), elle ne contente pas l’Adami (administration des droits des artistes et musiciens interprètes). Dans un communiqué, elle souligne : "Cette stratégie aura pour conséquence l ?avènement d ?une licence globale « privative » contrôlée par les producteurs phonographiques. Ces derniers, en 2005 durant la loi DADVSI, avaient vigoureusement combattu la licence globale au motif qu ?elle était contraire à l ?idée de marché. Ce précepte est aujourd ?hui oublié. Le modèle proposé ouvre la porte à la concentration et nuira à la diversité."
Un message apparaît sur le service de musique en ligne afin de prévenir les utilisateurs des changements :

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