L’activité a légèrement accéléré dans les économies avancées début 2012

Dynamisme de l’activité aux États-Unis et au Japon

L’activité a légèrement accéléré au premier trimestre 2012 dans les économiesavancées : +0,3 % après +0,2 % au quatrième trimestre 2011. L’activité a été

particulièrement dynamique au Japon (+1,2 % après 0,0 %) car d’une part les exportations nippones ont fortement rebondi et d’autre part les mesures derelance votées après le séisme de mars 2011 ont commencé à faire sentir leurseffets . 

La croissance de l’économie américaine est restée robuste (+0,5 % après +0,7 %), soutenue par la consommation privée et l’investissement, notammenten construction.

Accalmie dans la zone euro... L’activité s’est stabilisée dans la zone euro (0,0 % après -0,3 %). L’apaisement destensions financières en début d’année a eu un effet favorable sur le climat conjoncturel qui s’est redressé en janvier et en février (cf. graphique 1). Les échanges au sein de la zone euro, qui avaient fortement reculé fin 2011, se sont ainsi stabilisés. De même, le recul de la consommation des ménages s’est

interrompu. L’investissement privé s’est, en revanche, de nouveau nettement replié, notamment parce que les conditions de financement sont restées difficiles dans certains pays.

... mais les divergences s’accroissent entre les économies européennes

La divergence des trajectoires dans la zone euro s’est également accentuée aupremier trimestre 2012 : l’activité a rebondi en Allemagne (+0,5 % après -0,2 %) grâce au redressement de la consommation des ménages et des exportations àdestination des pays émergents. 

En revanche, l’activité a continué de se replier sur un rythme proche de celui du trimestre précédent en Italie (-0,8 % après -0,7%) et en Espagne (-0,3 % après -0,3 %).

Rebond des échanges mondiaux au premier trimestre 2012

Le commerce mondial a nettement rebondi au premier trimestre 2012 : il a progressé de +1,6 % au premier trimestre 2012 alors qu’il était stable (+0,1 %) au quatrième trimestre 2011. 

Avec la dissipation du choc sur la production thaïlandaise, dû aux inondations, les échanges se sont nettement redressés dans les économies émergentes. 

Ces économies, en particulier la Chine, se sont néanmoins installées depuis plusieurs trimestres sur un rythme de croissance plus faible que le rythme d’avant-crise.