Emploi en Suisse

11/02/2014 à 07h18, Auteur : rédac-rss // Emploi, formation, école

« Si la Suisse modifie les lois et limite la libre circulation des citoyens européens, nous devons réagir, discuter et peut-être négocier les accords », a déclaré le Président du Parlement européen Martin Schulz ce dimanche, en réaction aux résultats du référendum en Suisse sur l’instauration de quotas d’immigration. « Il est difficile de limiter la libre circulation des citoyens sans limiter les services, par exemple. Beaucoup de négociations sont à venir », a-t-il prévenu.

Plus d’un million de citoyens européens vivent et travaillent en Suisse, et sont de loin le plus grand groupe d’immigrés dans le pays. Tandis qu’environ 430 000 citoyens suisses vivent dans l’Union européenne, qui est également le plus grand partenaire commercial de la Suisse.

La liberté de circulation des citoyens de l’Union européenne et de la Suisse est garantie depuis 2002. L’accord leur donne le droit de voyager, de vivre et de travailler sur leurs territoires respectifs et a été signé en 1999 dans le cadre d’un ensemble de sept accords.

« C’est au gouvernement suisse de décider s’il suspend les accords avec nous ou non. Tant que la Suisse ne réagit pas, les accords existent », a déclaré Martin Schulz.

 

La clause guillotine

Si la Suisse n’est plus en mesure de remplir les conditions de l’accord sur la libre circulation des personnes, tous les accords signés en 1999 sont menacés, étant liés par une clause (article 25).

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