Emplois d ’avenir

2/10/2013 à 05h53, Auteur : rédac-rss // Actualités-vie pratique

Emplois d’avenir : 55 000 contrats signés mais de fortes disparités régionales. La mission d’information de l’Assemblée nationale sur la mise en oeuvre de la loi du 26 octobre 2012 portant création des emplois d’avenir a publié son rapport le 23 septembre 2013. La mission estime que l’objectif de 100 000 emplois créés en 2013 est atteignable, à condition de maintenir le rythme actuel de créations (500 emplois par jour).

Lancés en novembre 2012, les emplois d’avenir s’adressent aux jeunes peu ou pas qualifiés. Il peut s’agir d’un contrat à durée indéterminée (CDI) ou d’un contrat à durée déterminée (CDD) d’une durée d’un à trois ans, principalement dans le secteur non marchand. En contrepartie d’une aide financière, l’employeur s’engage à pérenniser cet emploi et à construire un parcours de formation permettant au jeune d’obtenir une qualification professionnelle. Des emplois d’avenir professeur, destinés aux étudiants boursiers se destinant à l’enseignement, sont également prévus.

Début septembre 2013, 55 000 emplois d’avenir (emplois d’avenir professeur compris) étaient créés, pour un objectif de 100 000 (94 000 emplois d’avenir et 6 000 emplois d’avenir professeur) à la fin de l’année. Au niveau régional, de grandes disparités existent : le déploiement du dispositif est plus rapide en zone rurale qu’en zone urbaine. Dans les zones urbaines sensibles (ZUS), la proportion de jeunes recrutés atteint 15,7%, pour un objectif de 20% en 2013. La mission indique que les emplois d’avenir sont majoritairement prescrits sous la forme de CDI ou de CDD de trois ans.

Pour la mission, atteindre les objectifs fixés par la loi pour 2013 nécessite que les territoires les plus en retard utilisent "à plein l’ensemble des souplesses du dispositif" prévues par la loi et ses textes d’application (possibilité d’ouvrir le dispositif à des jeunes un peu plus diplômés dans les zones prioritaires, etc.). Elle préconise également des aménagements, notamment :

majorer l’aide financière à destination des employeurs du secteur marchand recrutant un jeune issu d’une ZUS,

ouvrir aux jeunes diplômés en situation de chômage de longue durée la possibilité d’occuper un emploi d’avenir, dans la limite de 5% des contrats.

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