Hausse des salaires

31/12/2012 à 00h00, Auteur : rédac-rss // Emploi, formation, école

 En 2012, le salaire mensuel de base (SMB) et le salaire moyen par tête (SMPT) augmenteraient de 2,1 % après des hausses respectives de 2,2 % et 2,4 % en 2011. 

Les salaires ont été soutenus en 2012 par les revalorisations du Smicen décembre 2011 et juillet 2012 mais auraientété freinés par le fléchissement de l’inflation et lahausse du chômage.

 En l’absence de coup de pouce, la hausse du Smic serait limitée en janvier 2013 et les salaires nominaux conserveraient ainsi un rythme de croissance modéré au premier semestre 2013.

En termes réels, grâce à une inflation plus modérée en 2012 qu’en 2011, le SMB en euros constants accélérerait légèrement (+0,3 % aprè +0,1 %). 

Toutefois, le SMPT réel croîtrait au même rythme qu’en 2011 (+0,3 %). 

Début 2013 les salaires réels seraient soutenus par la poursuite de la baisse de l’inflation : à la fin du deuxième trimestre, l’acquis de croissance serait de +0,7 % pour le SMB et de +0,4 % pour le SMPT.

 

Dans les administrations publiques, le salaire moyen par tête nominal aura ralenti en 2012 (+1,2 % contre +1,8 % en 2011). Ce ralentissement se traduirait par une nouvelle diminution en euros constants (-0,6 % après -0,3 % en 2011).

 

Léger ralentissement des salaires nominaux en 2012...

En 2012, le salaire mensuel de base (SMB)1 nominal serait presque aussi dynamique qu’en 2011 (+2,1 % après +2,2 %). Les salaires étant en partie déterminés par l’inflation passée, ils profiteraient de la progression de l’inflation en 2011 par rapport à 2010. En particulier, la revalorisation du Smic fin 2011 et début 2012 (+2,1 % le 1er décembre 2011 puis +0,3 % le 1er janvier 2012) a été plus importante que celle de début 2011 (+1,6 % le 1er janvier 2011). 

 

Au second semestre 2012, le SMB nominal a en outre été soutenu par la revalorisation du Smic, de 2,0 %, intervenue au 1er juillet 2012. A contrario, la hausse continue du chômage pèserait sur le pouvoir de négociation des salariés et limiterait l’augmentation globale des salaires.

 

Le SMPT ralentirait légèrement en 2012 (+2,1 % après +2,4 %). Comme pour le SMB, la transmission des hausses passées de l’inflation a joué favorablement en 2012, malgré la dégradation du marché du travail.

La baisse de l’inflation en 2012, principalement sous l’effet de la baisse des prix des matières premières, ne s’est pas transmise intégralement aux salaires nominaux. 

En effet, à court terme l’ajustement des salaires à l’inflation se fait avec retard. Ainsi, l’inflexion des salaires serait encore partielle en 2012. Dès lors, le SMB en euros constants accélérerait sur l’année (+0,3 % après +0,1 %). Toutefois, le SMPT réel augmenterait au même rythme qu’en 2011 (+0,3 % ) car les primes ont été moins dynamiques

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