Minimum retraite, allocation veuvage, retraite du combattant... : quoi de neuf pour les seniors ?
9/11/2017 à 00h10, Auteur : Actualités-vie pratique
//Pension de retraite minimum, retraite de base des fonctionnaires, allocation veuvage, retraite du combattant ou encore préretraite amiante. Au 1er octobre 2017, les montants des pensions de vieillesse du régime général ont été revalorisés de 0,8 %. Mais d’autres montants à destination des seniors ont également évolué dernièrement. Service-public.fr rappelle les principales nouveautés.
Pension de retraite minimum
Le retraité du régime général de la sécurité sociale a le droit de percevoir, sous certaines conditions, un montant minimum de retraite (minimum contributif). Pour moins de 120 trimestres cotisés, son montant est fixé à 7 615,94 € par an, soit 634,66 € par mois. Pour 120 trimestres (ou plus), son montant majoré est fixé à 8 322,13 € par an, soit 693,51 € par mois.
Retraite dans le privé : pension de retraite minimum
Retraite de base des fonctionnaires
La pension de retraite de fonctionnaire ne peut pas être inférieure à un certain montant, appelé minimum garanti. Ce minimum est néanmoins ouvert sous conditions. Son montant varie en fonction du nombre d’années de services (1 167,32 € par mois si vous avez au moins 40 ans de service par exemple).
Retraite de base des fonctionnaires : minimum garanti
Allocation veuvage
Au décès de votre époux(se), vous pouvez bénéficier d’une allocation de veuvage sous certaines conditions liées notamment à votre âge et à vos ressources. Le montant net de l’allocation veuvage est à ce jour fixé à 607,54 € par mois.
Allocation veuvage
Retraite du combattant
La retraite du combattant est un avantage versé en témoignage de la reconnaissance nationale par le ministère en charge des anciens combattants, sous conditions. Son montant est de 748,80 € par an.
Retraite du combattant
Préretraite amiante
Si vous avez été en contact avec de l’amiante durant votre carrière professionnelle, vous pouvez bénéficier d’une préretraite amiante. Elle ouvre droit, jusqu’à votre retraite, au bénéfice de l’allocation de cessation anticipée d’activité des travailleurs de l’amiante (Acaata) qui est calculée sur la base d’un salaire mensuel de référence déterminé à partir de la moyenne mensuelle des salaires bruts de vos 12 derniers mois d’activité.