Mur de Berlin, 20ans

9/11/2009 à 06h44, Auteur : rédac-rss // Actualités-vie pratique

le centre de Berlin est de nouveau divisé. Dressée à l’endroit exact où s’élevait le mur de la honte, une barrière de dominos sépare la capitale allemande. Hautes de 2,50 mètres, les 1000 stèles multicolores, toutes décorées de motifs différents, sont alignées le long des édifices les plus symboliques de Berlin : la porte de Brandebourg, le Mémorial de l’Holocauste et le Reichstag, où siège le Parlement allemand.

Le mur de dominos, qui s’étire sur un 1,5 km de la Potsdamer Platz jusqu’à la rivière Spree, doit s’écrouler lundi soir, symbolisant ainsi l’effondrement de la dictature communiste, l’ouverture démocratique et la liberté. L’ancien président polonais Lech Walesa renversera le premier domino. « J’ai le mandat de le faire, la Pologne a ce mandat, car c’est en 1980, à Gdansk, que le premier mur était tombé, au cours des grèves des chantiers navals. Les dominos en polystyrène ont été peints par des écoliers à travers le monde, notamment là où des murs divisent toujours des peuples, comme en Israël et dans les Territoires palestiniens ou à Chypre. Mais aussi par des personnalités symbolisant le combat pour la liberté et la réconciliation, comme le Sud-Africain Nelson Mandela ou le chef d’orchestre israélo-argentin, Daniel Barenboïm.

Des dizaines de milliers de Berlinois et de touristes étrangers, venus assister à la « fête de la liberté », se photographient le long de ce mur symbolique et admirent les fresques.

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