Notaires et conjoncture immobilière

23/10/2009 à 05h34, Auteur : rédac-rss // Immobilier-Habitat-Travaux

Lundi les notaires de France ont publié la note de conjoncture immobilière. Le retour à la confiance est en train de revenir auprés des acheteurs, la phase de convalescence est amorcée,la chute des transactions semble ralentir. "Le nombre de mutations dans l’ancien en 2009 devrait approcher les 530.000", indiquent ainsi les notaires.
Une baisse des prix moins forte et des disparités régionales
Dans l’ancien, la baisse amorcée continue, "mais à un rythme moins important", précisent-ils. Au 2e trimestre, l’indice notaires/insee Province montre ainsi que la variation de prix sur les logements anciens passent à -1,9% pour les appartements et -2,6% pour les maisons, contre respectivement -3,9% et -3,5% au 1er trimestre. De même, constatent les notaires, la baisse concerne désormais tout le territoire français, Paris est entré dans le rang, avec néanmoins "des différences notables entre départements."

Départements gagnants, où la baisse des prix des appartements anciens sur un an, est plus importante que la moyenne nationale : l’Yonne, l’Isère, la Charente Maritime et les Bouches du Rhône. Les prix se maintiennent dans le Morbihan et à la Réunion. En Meuse, Loire-Atlantique et Sarthe, les prix des maisons anciennes ont diminué, tandis qu’ils se sont maintenus dans le Calvados, la Côté d’Or, l’Indre et le Tarn et Garonne.

Dans le neuf, les notaires rendent compte d’un "rebond bénéfique au premier semestre." "Le marché apparaît plus comme un marché d’investisseurs puisque, d’après les chiffres de la FNPC, la part des studios et trois pièces est en progression au détriment des 4 pièces et plus" expliquent-ils. Les nouvelles dispositions Scellier en investissement locatif et les autres aides, comme le doublement du prêt à taux zéro expliqueraient ce retour des investisseurs.

Des prochains mois à envisager plus sereinement,la baisse des taux d’intérêt et mesures d’aides redonnent de la "sérénité" pour les mois à venir, concluent les notaires, mais "il n’en demeure pas moins que sans un retour du consommateur à la confiance dans l’avenir, bien que nous puissions constater quelques signes positifs, ainsi qu’à un pouvoir d’achat immobilier durable, le marché immobilier ne sortira pas rapidement guéri de cette période de convalescence."

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