Pollution et transports

17/08/2013 à 00h05, Auteur : rédac-rss // Auto, moto, transports

Le secteur des transports est fortement responsable de l’accroissement de la consommation d’énergie en France, ainsi que des émissions de polluants et de gaz à effet de serre. Sa part était en 2005 de plus de 26 %, et l’on observait un quasi doublement de sa consommation depuis 1973. Il est aussi le premier émetteur de gaz carbonique (34 % des émissions de CO2). C’est le transport routier qui domine de manière écrasante le bilan énergétique. Il représente 80% de la consommation d’énergie, tous modes de transport confondus. Pour son fonctionnement, le secteur des transports est dépendant à 96% des produits pétroliers. Ceci constitue un facteur important de vulnérabilité et explique la forte contribution du secteur aux émissions de polluants issus de la combustion de produits pétroliers. 

 

Des progrès techniques, conjugués à une réglementation de plus en plus restrictive ont pourtant permis de rendre les véhicules moins consommateurs et moins polluants, mais la responsabilité du secteur en matière de dégradation de l’environnement n’en reste pas moins importante. Quelles que soient les perspectives en matière technologique, il est donc aussi nécessaire d’agir sur les trafics urbains et interurbains pour réguler leur croissance. Pour cela, deux options sont envisageables : 

- transporter moins, en réduisant les volumes de trafic (le nombre de déplacements, les distances parcourues, etc.) ; - transporter mieux, en favorisant un report des trafics routiers vers les modes moins consommateurs et moins polluants (ferroviaire, fluvial, transports collectifs).

 

C’est dans cette optique que se placent les actions de l’ADEME. Il s’agit en premier lieu d’agir pour développer des véhicules moins consommateurs et moins polluants. Les axes de travail de l’ADEME portent sur les carburants conventionnels et alternatifs ; les systèmes de dépollution permettant de réduire les émissions à l’échappement ; les moteurs (thermique, électrique, hybride, pile à combustible) ; les accessoires (climatisation, pneus, allègement, bruit). Sont concernées les véhicules légers ou lourds, les deux-roues, ainsi que les engins non routiers (maritime, ferroviaire, engins de travaux publics). 

En matière d’organisation des transports urbains et interurbains, en second lieu, il s’agit par exemple d’inciter les particuliers, les entreprises et les collectivités locales à rationaliser les déplacements et à utiliser les modes alternatifs aux transports routiers. 

 

Répondre à cet article