Ponctualité des avions, trains et RER

7/06/2014 à 07h05, Auteur : rédac-rss // Auto, moto, transports

Ponctualité des avions, trains et RER : les chiffres 2013. L’Autorité de la qualité de service dans les transports (AQST) vient de publier son rapport sur la qualité des transports de voyageurs en 2013. Ce bilan permet de comparer les performances et les évolutions de la qualité (régularité et ponctualité) des vols internationaux et des vols intérieurs, des TGV, des trains Intercités (dits "trains d’équilibre du territoire"), des TER ferroviaires, des lignes de Transilien et de RER.

Globalement, l’AQST constate que l’année 2013 a vu s’améliorer la régularité et la ponctualité des vols long-courriers (leur taux de retard est passé de 33,5% en 2012 à 27,4% en 2013) et des trains Intercités (11,5% en 2012 contre 11,1% en 2013). En revanche, la régularité et la ponctualité des vols intérieurs et des TGV, réputés plus réguliers et plus ponctuels, se sont dégradées. Le taux moyen de retard des vols intérieurs est passé de 11,3% en 2012 à 13,1% en 2013, celui des TGV de 10,6% en 2012 à 11,6% en 2013. 

Le rapport montre que les TER ferroviaires sont, avec un taux de retard moyen de 8,9%, globalement plus ponctuels que les TGV et les Intercités. Les inégalités territoriales sont toutefois fortes, car ce taux moyen peut aller de 3,9% à 16,6% selon la région considérée. 

S’agissant des lignes de Transilien et des lignes de RER, les taux de retard varient fortement selon les lignes et les mois considérés. Les taux de retard enregistrés en 2013 peuvent aller de 3% à 23% des voyageurs selon les lignes RER et de 4% à 28% des voyageurs en Transilien.

Entité administrative au sein du Conseil général de l’environnement et du développement durable (CGEDD), l’Autorité de la qualité de service dans les transports (AQST) a été créée en 2012 pour publier des données et œuvrer à l’amélioration de la qualité de service, notamment la régularité et la ponctualité, dans les transports publics de voyageurs (terrestres, aériens et maritimes).

Répondre à cet article