La Direction générale de l’alimentation veille sur la qualité et la sécurité des aliments à chacun des maillons de la chaîne alimentaire, des matières premières nécessaires à la culture des végétaux et l’élevage des animaux jusqu’à la remise des aliments aux consommateurs. Bilan de l’année 2012.

A quoi sert la Direction générale de l’alimentation ?

DGAL : Rapport d’activité 2012 La Direction générale de l’alimentation (DGAL) du ministère chargé de l’agriculture veille à la sécurité et à la qualité des aliments à tous les niveaux de la chaîne alimentaire, ainsi qu’à la santé et à la protection des animaux et des végétaux, en coordination avec les services de l’État en départements et régions et avec les différents acteurs concernés : professionnels du monde agricole, associations, consommateurs, etc.

Elle élabore le dispositif juridique correspondant à ses missions et en contrôle l’application avec l’appui des services déconcentrés. Au niveau international, elle assure la promotion des modèles alimentaire, sanitaire et phytosanitaire français.

Attentes sociétales : agro-écologie et modèle alimentaire

Au-delà de sa mission de contrôle de la qualité de notre alimentation, la DGAL pilote des programmes répondant aux attentes sociétales actuelles. A ce titre, elle participe à la mise en œuvre de la démarche "Produisons autrement", visant, selon les mots de Stéphane Le Foll, ministre de l’agriculture, "à faire de la France le leader de l’agro-écologie en Europe". La Direction générale de l’alimentation travaille dans ce cadre sur trois grands chantiers :

- Écophyto : afin de réduire progressivement l’utilisation des produits phytosanitaires en France tout en maintenant une agriculture économiquement performante.

- Écoantibio : prévoit de réduire de 25 % en 5 ans l’usage d’antibiotiques en médecine vétérinaire.

- Semences et agriculture durable : afin de préserver et développer les ressources génétiques que sont les semences, et qui constituent le tout premier maillon de la chaîne alimentaire.

La DGAL pilote par ailleurs le Programme national pour l’alimentation, qui vise à défendre le modèle alimentaire français, à répondre aux attentes des consommateurs et, in fine, à contribuer au maintien de la compétitivité du secteur agricole et agroalimentaire français.

Quels faits marquants en 2012 ?

Quelques exemples de faits marquants en 2012 pour la Direction générale de l’alimentation :

- Retrait de l’autorisation de mise sur le marché du "Cruiser OSR", un produit phytosanitaire utilisé pour enrober les semences de colza, toxique pour les abeilles 

- Lutte contre le gaspillage alimentaire 

- Réduction du sel, du sucre et des matières grasses dans les produits alimentaires 

- Gestion des alertes sanitaires : datura dans de la farine de sarrasin, retrait de boîtes de conserve mal stérilisées, de fromages contaminés par des salmonelles, etc.

En bref, la DGAL c’est :

- 4 900 agents 

- 14 000 vétérinaires sanitaires habilités par l’Etat 

- 25 laboratoires nationaux de référence 

- 300 000 contrôles en élevage par an 

- 90 000 inspections d’établissements de la chaîne alimentaire