Regarder la télévision peut nuire gravement à la santé !

17/09/2011 à 00h15, Auteur : Mytrix // Actualités-vie pratique

Télévision et les risquesUn lien existant entre le temps passé devant la télévision et la diminution de l’espérance de vie a été trouvé par étude menée par des scientifiques en Australie - Et le verdict de l’étude est sans appel !
1h passé devant le petit écran (ou grand LCD !) et c’est 22mn de vie en moins :
La sédentarité et le grignotage seraient aussi remis en question.. mais pas uniquement.

Cela finit par compter : 2 heures passées devant le téléviseur au quotidien, passé l’âge de 25 ans, c’est une perte de 1,8 an dans la vie d’un homme (1,5 pour les femmes). Or une enquête de 2010 avait révélé que les Français passaient en moyenne 3 heures chaque jour devant leur petit écran. Le retentissement sur leur espérance de vie n’aurait donc rien d’anodin…

Même si cette enquête ne permet pas d’en savoir plus, il est probable que ce n’est pas la télévision elle-même qui est néfaste bien que le cerveau mis en inertie devant l’écran absorbe plus facilement les injonctions de toutes sortes (consommation, inertie, renoncement, défoulement, représentations déconnectées du réel,...), mais plutôt le fait que pendant ce temps, on ne se bouge pas. Ou pire, on grignote sans même y faire attention !

Comme ce sont deux facteurs de risque cardiovasculaire, il n’y a rien d’étonnant à ce que cela se traduise plus tard par une baisse de l’espérance de vie. Pour autant, faut-il bannir le petit écran ? Pourquoi pas. Ce peut être une occasion de renouer avec soi et avec l’autre, de sortir rencontrer l’air, le ciel, l’extérieur dans sa grande diversité et ses contradictions dynamiques. De faire un petit footing, une promenade, des activités socialisantes et de groupe.

Si le vélo d’appartement ou le rameur placé juste devant la télévision peuvent aider à déculpabiliser ponctuellement, il s’agit plutôt de mettre à profit cette étude pour changer volontairement et consciemment ses habitudes de (mal)vie avant que de se le voir imposer par la maladie ou l’alerte corporelle. Un moyen simple et libérateur de joindre l’utile à l’agréable !

Sources : Université de Queensland en Australie, juillet 2011.

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