Restauratioin de l’espace Schengen

22/03/2016 à 06h45, Auteur : rédac-rss // Actualités-vie pratique

Lundi 21 mars, les députés de la commission des libertés civiles débattront avec la Commission européenne d’une nouvelle stratégie visant à restaurer le fonctionnement de l’espace Schengen. Parallèlement à des mesures prises afin de renforcer les frontières extérieures et suite à l’accord conclu avec la Turquie lors du dernier sommet européen, la Commission souhaite mettre fin dès que possible aux contrôles temporaires imposés par certains États membres au sein de l’espace Schengen.

 

Le 4 mars, la Commission européenne a publié une feuille de route intitulée « Revenir à l’esprit de Schengen ». Le texte propose des mesures visant à renforcer les frontières extérieures de l’Union ainsi que des améliorations du système européen d’asile. Il fait suiteà la réintroduction temporaire des contrôles aux frontières en France, en Belgique, au Danemark, en Suède, en Autriche et en Allemagne, afin de faire face à la crise des réfugiés et aux défis sécuritaires.

 

Rôle du Parlement dans la gestion de la crise migratoire

 

La commission des libertés civiles a adopté, le 16 mars, un rapport appelant à la mise en place d’un système centralisé pour les demandes d’asile avec des quotas nationaux. Les députés estiment qu’un nouveau système est nécessaire afin d’assurer un meilleur partage des responsabilités entre États membres et un traitement plus rapide des demandes.

 

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Au cours du dernier sommet européen qui s’est tenu les 17 et le 18 mars, les dirigeants européens ont conclu un accord avec la Turquie. L’une des propositions prévoit que pour chaque réfugié syrien réadmis en Turquie depuis les îles Grecques, un autre réfugié soit accueilli dans l’Union européenne. Les migrants en situation irrégulière arrivant en Grèce seront renvoyés en Turquie.

 

Durant son discours à l’ouverture du sommet, le Président du Parlement européen Martin Schulz a souligné que tout accord conclu avec la Turquie ne pourrait pas remplacer une véritable politique de l’Union européenne en matière d’asile et de migration. Il a appelé à une révision des règles existantes en la matière et à l’établissement d’un corps européen de gardes-frontières et de garde-côtes comme proposé par la Commission européenne.

REF. : 20160318STO20041

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