Dette publique

3/10/2010 à 07h53, Auteur : rédac-rss // Actualités-vie pratique

La dette publique s’établit à 1 591,5 milliards d’euros

La dette publique progresse de 56,0 milliards d’euros entre 1e et le 2e trimestre 2010…
À la fin du deuxième trimestre 2010, la dette publique de Maastricht, qui est une dette brute, s’établit à 1 591,5 Md€, en hausse de 56,0 Md€ par rapport au trimestre précédent. Exprimée en pourcentage du PIB, elle se situe approximativement à 82,9 %, en hausse de 2,5 points par rapport au trimestre précédent. La progression de la dette publique nette est moindre (hausse de 29,7 Md€, soit +1,2 point de PIB).

…sous l’effet d’une hausse de l’endettement de l’État et de la dette sociale…
La contribution de l’État à la dette progresse de 43,6 Md€ au premier trimestre ; il s’agit pour l’essentiel de sa dette négociable de long terme (OAT et BTAN), qui augmente de +42,8 Md€.

La contribution des administrations de sécurité sociale progresse de 7,9 Md€. Le régime général s’endette de +6,4 Md€, mais une partie des titres émis (2,7 Md€) n’entre pas dans la dette de Maastricht, car acquise par le régime social des indépendants (RSI)*. L’endettement de l’Unedic et celui des régimes agricoles augmentent respectivement de +1,7 Md€ et de 1,8 Md€.

Enfin, la hausse de la contribution des organismes divers d’administration centrale à la dette (+7,0 Md€) s’explique pour l’essentiel par la progression de l’endettement de la Cades (+6,6 Md€)  ; cette progression a pour contrepartie une augmentation de ses actifs.

…alors que la dette des administrations publiques locales diminue
Les administrations publiques locales se désendettent (-2,6 Md€), à un rythme comparable à celui observé lors des deuxièmes trimestres des années précédentes.

* L’endettement d’un organisme public auprès d’un autre organisme public n’est pas comptabilisé dans sa contribution à la dette maastrichtienne : c’est donc ici le cas des titres émis par le régime général et détenus par le RSI.

 

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