Droit à l’oubli et google

17/10/2014 à 06h27, Auteur : rédac-rss // internet-high tech-informatique

Droit à l’oubli • Les internautes européens sont nombreux à avoir réclamé la suppression de résultats de recherche les concernant.

Google a annoncé hier dans un rapport avoir reçu près de 145 000 demandes d’internautes européens pour effacer certaines de leurs informations auprès de ses services de recherche, depuis un peu plus de quatre mois.

Les internautes européens peuvent depuis fin mai remplir un formulaire en ligne afin de réclamer la suppression de résultats de recherche les concernant auprès du géant américain, qui domine très largement l’univers des moteurs de recherche. Dès le premier jour, Google avait reçu 12 000 demandes dans ce sens.

Depuis, ce nombre a grimpé à 144 954 réclamations, qui ont provoqué la suppression de 497 695 pages web du moteur de recherche, précise le rapport. Google a cessé d’indexer 58,2% des liens qui lui ont été signalés.

Les Français et les Allemands se classent comme les Européens les plus soucieux de leur identité numérique. Google a reçu 28 912 demandes en France et 24 979 en Allemagne.

Cette procédure, respectueuse du droit à l’oubli, avait été mise en place pour se conformer à une décision de la Cour de justice européenne. Elle avait jugé qu’un particulier doit pouvoir faire disparaître les informations personnelles le concernant indexées par un moteur de recherche, notamment si elles sont périmées ou inexactes.

La création de ce droit à l’oubli numérique répond à un souci croissant des internautes de contrôler leur réputation en ligne, qui se double en Europe de préoccupations autour de la protection des données personnelles et, à cet égard, d’une forte défiance vis-à-vis des Etats-Unis en général et de Google en particulier. ATS/AFP

Condamnation au Japon

Un tribunal japonais a condamné Google à supprimer des informations associant le nom d’un plaignant à un crime qu’il n’a pas commis. Le groupe américain a reçu l’ordre d’effacer la moitié des 237 liens vers des pages internet qui apparaissent quand on entre le nom de cet homme dans le moteur de recherche. ATS/AFP

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