La tendance devrait se poursuivre au cours des prochains mois. Marc Pigeon, président de la FPI, table sur une hausse de 5 à 6 % des prix en 2011. A noter que cette nouvelle progression devrait se faire dans un contexte de repli des ventes de logements neuves, sous l’effet combiné du coup de rabot appliqué au dispositif Scellier d’aide à l’investissement locatif et de la remontée des taux d’emprunt. Le nombre de transactions devrait ainsi retomber à 110 000 sur l’ensemble de l’année, contre environ 117 000 en 2010. Mais le pire pourrait avoir lieu en 2012, avec la réduction programmée de l’avantage fiscal du régime Scellier (ramené de 22 à 17 %), et le manque de visibilité sur le nouveau prêt à taux zéro (PTZ+).

Les chiffres présentés mercredi par la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI, ex-FPC), font état d’une hausse de 6,5 % du prix des biens vendus par ses membres en 2010, à 3 839 euros du mètre carré en moyenne nationale. Sans surprise, cette moyenne confirme l’existence d’importantes disparités régionales, les forts taux de croissance de la région parisienne (+9,8 % à 4 500 euros le mètre carré) ou de l’agglomération d’Angers (en tête du palmarès national avec une hausse de 10,2 %, à 3 089 euros/m²) contrastant avec les progressions plus mesurées des marchés nantais (+3 %, 3 245 euros) ou lillois (+2,2 %, 3 144 euros), par exemple. La FPI n’observe que deux baisses : dans l’agglomération d’Aix (-1 %, à 3 681 euros/m²) et dans la communauté urbaine de Nice (-3,3 %), où le m² reste malgré tout, à 4 829 euros, le plus cher de France.

source fpi