L’Opéra national de Paris rouvre ses portes à partir du 1er septembre, avec une pièce de Pina Bausch au Palais Garnier, suivie à partir du 8 septembre de La Traviata de Verdi à l’Opéra Bastille. La saison sera marquée par de nouvelles productions lyriques et chorégraphiques.

Ballets. La saison chorégraphique de l’Opéra s’ouvre avec une pièce rare de la chorégraphe Pina Bausch Two cigarettes in the dark (1er- 7 septembre) interprétée par la compagnie Tanztheater Wuppertal, qui fête cette année ses 40 ans. La programmation de l‘Opéra fait la part belle à la danse contemporaine, avec notamment deux créations : Salut du chorégraphe français Pierre Rigal (3-20 février) et Le chant de la Terre de John Neumeier (24 février-12 mars), qui explore l’univers de Gustav Mahler.

Elle accueille les plus grands chorégraphes avec à l’automne : William Forsythe (Woundwork 1 et Pas./Parts, 20 septembre-4 octobre) et Anne Teresa de Keersmaeker (Rain, 21 octobre-7 novembre). En 2015, les chorégraphes présentés sont Mats Ek, Nicolas Paul, Kenneth McMillan, Pierre Lacotte, Jose Martinez, Frederick Ashton, Wayne McGregor.

Pour les fêtes de fin d’année, autre temps fort du programme, l’Opéra donne deux ballets féériques : Casse-Noisette de Rudolf Noureev à l’Opéra Bastille et La source de Jean-Guillaume Bart au Palais Garnier.

Comme chaque année, l’Opéra de Paris met en avant son Ecole de Danse, berceau de la danse académique classique, qui donnera des représentations exceptionnelles en décembre, puis en avril au Palais Garnier.

Opéras. La saison lyrique démarre avec La Traviata de Verdi mise en scène par Benoît Jacquot (8 septembre-12 octobre), et est marquée par six nouvelles productions. Damiano Michieletto propose une nouvelle mise en scène du Barbier de Séville de Rossini , inspirée par le cinéma d’Almodovar (19 septembre au 3 novembre), et Tosca de Puccini est revisitée par Pierre Audi (10 octobre-28 novembre). L’enlèvement au sérail de Mozart (16 octobre-15 février), sous la direction musicale de Philippe Jordan, marque les premiers pas de Zabou Breitman comme metteur en scène à l’opéra. Le Cid de Massenet (27 mars-21 avril), mis en scène par Charles Roubaud, réunit Roberto Alagna et Anna Caterina Antonacci. Le Roi Arthus d’Ernest Chausson (16 mai-14 juin) marque le retour à l’Opéra de Paris du barython Thomas Hampson, aux côtés de Sophie Koch et Roberto Alagna, dans une mise en scène de Graham Vick. Dernière création de la saison, l’opéra Adriana Lecouvreur de Francesco Ciléa est donné dans une mise en scène de David McVicar en juin.

Les plus beaux titres du répertoire sont aussi représentés avec La Bohème de Puccini, Don Giovanni de Mozart, Ariane à Naxos de Strauss, Pelléas et Mélisande de Debussy, Faust de Gounod, La flûte enchantée de Mozart, et Alceste de Gluck.

Concerts. La saison des concerts est marquée par la programmation des neuf symphonies de Beethoven dirigées par Philippe Jordan, à partir du 10 septembre. Les concerts symphoniques de l’Orchestre national de l’Opéra de Paris, qui connaissent un succès grandissant, seront dirigés par Philippe Jordan, ainsi que Ingo Metzmacher et Cornelius Master.