Reporters sans frontières : observatoire du net

13/03/2010 à 07h24, Auteur : rédac-rss // internet-high tech-informatique

Le 12 mars reporters sans frontière à publié son observatoire de la censure. Le carton rouge va direct à l’Australie qui veut lancer une loi de filtrage, idem pour la corée du sud, qui ne veut plus d’anonymes sur le net, la turquie qui bloque les sites, La russie qui carrément arrête les internautes qui blogguent de travers et même les plus intelligents comme la France qui souhaitent légiférer à outrance pour la cyber-censure.
La liberté d’expression sur le Net c’est déja du passé pour ces pays, l’Arabie saoudite, la Birmanie, la Chine, la Corée du Nord, Cuba, l’Egypte, l’Iran, l’Ouzbékistan, la Syrie, la Tunisie, le Turkménistan, le Viêt-Nam. Bilan les pays Nordiques ou justement la le net et les échanges sont favorisés, comme l’Islande vont devenir des vrais bijoux de sécurité et de libre expression, bref de nouveaux paradis fiscaux du net. Ces gouvernements ne se rendent pas compte que plus on interdit plus le commerce parallèle se développe , particulièrement dans les communications.La risposte des internautes
La cyberguerre entre net-citoyens et autorités répressives repose sur l’efficacité des armes mises à la disposition
de chacun : systèmes de filtrage et de surveillance de plus en plus performants contre cryptage
des e-mails, proxies et outils de contournement de la censure de plus en plus sophistiqués (Tor, les VPN,
Psiphon, UltraReach, etc.). Ces derniers sont développés grâce à la solidarité de net-citoyens du monde
entier. Des milliers d’Iraniens utilisent par exemple des proxies destinés aux internautes chinois.
Les pressions internationales comptent aussi. Les intérêts géostratégiques des grandes puissances s’expriment
aussi sur le Web. Les Etats-Unis ont érigé, en janvier 2010, la liberté d’expression sur Internet en priorité
de leur politique étrangère. Reste à voir comment le pays va appliquer cette stratégie à ses relations
extérieures et quelle sera la réaction des pays concernés.
Isolés, les internautes, les dissidents et les blogueurs sont vulnérables. Ils commencent donc à se regrouper,
en associations ou au gré des combats qu’ils souhaitent mener. Ainsi sont nés une association des blogueurs
russes ou une autre des Marocains, des groupes d’internautes bélarusses qui lancent des campagnes contre
les décisions du gouvernement, d’autres de blogueurs égyptiens mobilisés contre la torture ou le coût de
la vie, et encore des internautes chinois qui organisent des cybermouvements en faveur des manifestants
iraniens sur Twitter. Que leurs causes soient nationales ou mondiales, les combats qu’ils mènent résonnent
et décideront du visage de l’Internet de demain. La résistance s’organise.
 

allez voir le rapport sur

http://www.rsf.org/IMG/pdf/ennemis_internet.pdf

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